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Origine, stade, régression, réminiscence, après-coup… la question du temps est partout présente en psychanalyse. Freud s’est longtemps appuyé sur la métaphore archéologique pour représenter une tempora- lité en strates, dont les strates les plus extérieures comprendraient les souvenirs qui peuvent facilement revenir à la mémoire.
Le développement humain, comme le processus analytique, nécessite la mémoire et son négatif l’oubli. Dans le travail analytique, nous nous trouvons dans un temps présent très particulier en dehors de tout repère temporel. La mémoire qui s’y exprime est une mémoire actuelle, vivante, liée au processus de transfert et d’identification.
Permanence, changement, perte… la notion de temporalité est à chaque étape du développement humain. C’est pourquoi nous la retrouvons aussi dans des organisations pathologiques : rituels obsessionnels censés rassurer, procédés auto-calmants…
Les auteurs réunis dans cet ouvrage abordent la question de la temporalité à travers plusieurs approches : compulsion de répétition et fuite dans le consommation, la passion comme expérience de l’éternité, ou la différence des sexes dans les relations au temps ou encore l’importance du cadre temporel sécurisant de la séance…
Avec les contributions de
Myriam Boubli, André Barbier, Jean-François Daumark, Pierre Decourt, Gilbert Diatkine, François Duparc, Alberto Eiguer, Christian Gérard, Alberto Konicheckis, Bianca Lechevalier, Serge Palin, Jacqueline Schaeffer, Elsa Schmid-Kitsikis