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La place du corporel dans la famille est omniprésente, tellement évidente que nous avons tendance à l’oublier. Il est pourtant au rendez-vous de ce qui unit la famille originellement. De cet archaïque émergent des messages sensoriels et sensuels, des gestes et des regards, des bruits et des fureurs, qui configurent un langage d’avant le langage. Mais le corps réclame aussi la désignation d’une place pour le sujet singulier.
L’annonce d’un handicap, d’un cancer ou d’une maladie génétique met la famille devant l’inacceptable, la menant à un travail de deuil difficile. Pourquoi certaines familles sont-elles aveugles à l’évidence que l’un des leurs est en souffrance ? Comment expliquer les résistances devant les problématiques d’anorexie, de boulimie et d’obésité, quand la famille minimise la gravité de la situation ?
Ce numéro interroge la place du corps souffrant dans la famille et l’énigme du corporel et de a dysfonction.
Avec la contribution de
Marie-Aline Amado-Lafay, Florence Baruch, Joëlle Beillant, Marianne Boutron, María do Carmo Cintra de Almeida-Prado, Élisabeth Darchis, Alain Ducousso-Lacaze, Helena Durmanova, Anne-Claude Duvert, Alberto Eiguer, María Angela Favero-Nunes, Terezinha Féres-Carneiro, Vincent Garcia, Marc Gavard-Pivet, Marie-José Grihom, Isabel Cristina Gomes, Ahmed Mohamed, Anna Maria Nicolò, Romy Pasteur, Martine Renault-Zanin.