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Le numéro 53 du Divan Familial explore les liens qui existent entre les familles et les différents concepts de « dépendance ». Le fait d’être relié à quelqu’un ou à quelque chose dans une relation de subordination, de solidarité ou de causalité offre un champ de réflexions sur la vie psychique familiale.
La néoténie du petit d’homme impose un lent cheminement de la dépendance vers l’indépendance, les liens intersubjectifs se modifiant peu à peu. Sur ce parcours, les troubles de la parentalité et de la transmission générationnelle peuvent ralentir ou fixer l’évolution.
Le clinicien rencontre des situations complexes où l’excès de dépendance est marqué par l’emprise pathologique ou le vécu d’abandon. Si les effets des addictions exogènes ou de la dépendance liée à l’âge diffèrent de ceux issus de l’emprise pathologique, toutes les formes de dépendance paraissent s’auto-entretenir dans une répétition mortifère source de souffrance.
Quels sont les processus en cause ? Comment la psychanalyse familiale y répond-elle ?
L’ÉQUIPE DE LA REVUE :
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