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Cinéma, télévision, jeux vidéo, dessins animés, manga… véhiculent quotidiennement des représentations violentes. Cette violence mise en images peut rencontrer la fragilité de certains sujets, qu’ils soient enfants, adolescents ou adultes.
Pourquoi sommes-nous fascinés par le spectacle de la destruction ? S’agit-il d’une mise en forme de notre propre destructivité ? Existe-t-il des images violentes en soi ? L’impact de l’image n’est pas toujours là où on l’attend. Sa réception dépend notamment de la qualité de la construction psychique du sujet qui la reçoit. L’image violente peut se révéler intrusive, ou réactiver un traumatisme prééxistant, comme constituer une médiation dans un processus thérapeutique. Cet ouvrage témoigne de la multiplicité des affects et conflits que l’image provoque ainsi que de la diversité des situations cliniques mobilisées.
A partir de leur expérience clinique, les auteurs – psychologues, psychanalystes – réunis dans ce livre ouvrent de nouvelles voies de réflexion et proposent des pistes thérapeutiques. Comment comprendre l’effet des images violentes ? Quel peut être l’apport du psychothérapeute ? Comment peut-il aider, avec ou en dépit des images, les sujets en souffrance ? Cet ouvrage met ces questions en tension dans un débat qui concerne autant le champ clinique que social ou culturel. Dans notre civilisation de l’image, ce débat, qui interroge en profondeur les enjeux de la modernité, est aujourd’hui devenu incontournable.
Avec les contributions de
Annie Elisabeth Aubert, Anne Brun, Geneviève Djénati,Guy Lavallée, François Marty, Anne Tassel, Serge Tisseron.