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Parmi les enfants en décrochage scolaire, 2/3 sont des garçons : pourquoi y a-t-il une telle « fracture sexuée » ?
La fracture sociale, facteur identifié de décrochage scolaire, en dissimule une autre, moins connue, la « fracture sexuée ». En effet, en France, l’échec scolaire – qui commence par une moindre réussite dans l’apprentissage de la lecture et l’écriture – est majoritairement masculin : 2/3 de garçons pour 1/3 de filles. Il en est de même en matière de troubles des apprentissages où les garçons constituent la majorité des enfants dyslexiques.
Comment expliquer cette disparité ? Quelles différences dans l’approche thérapeutique ?
Cet ouvrage s’attache aux enjeux et problématiques de genre face à l’échec scolaire. Dans la lignée des travaux de Colette Chiland, la différence fille-garçon est considérée suivant l’interaction – désormais démontrée par les neurosciences – entre l’équipement biologique et les exigences culturelles. L’approche clinique psychodynamique des auteurs s’intéresse aux modalités de construction et aux variations différentielles du connaître, apprendre, penser au masculin et au féminin, affirmant l’irréductibilité sexuée de l’être humain et de son fonctionnement psychique.
Comment le clinicien peut-il analyser ces problématiques, les prévenir et aider les enfants et adolescents en souffrance ?