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Comment la tendresse peut-elle se penser et s’intégrer dans le cadre de la cure analytique ? Peut-elle être un catalyseur ?
Au-delà de la bienveillance, de l’empathie, du transfert et contre-transfert… y a-t-il une place pour la tendresse dans le cadre de la cure psychanalytique ? Interroger la tendresse, c’est interroger la relation entre thérapeute et patient et la profondeur de cette relation.
Certains psychanalystes parlent d’une « pulsion d’atta-chement ». Elle permettrait de lier la théorie freudienne des pulsions et la relation d’objet avec celle de l’attachement. On a quelquefois rapproché le « courant tendre » de Freud du concept d’attachement. La tendresse et l’attachement ou la pulsion d’at-tachement sont-ils donc du même registre ?
Attachement, courant tendre, pulsionnel des origines non encore sexualisé, pulsion de tendresse… les options sont multiples. Peut-on imaginer une troisième voie : celle d’un pont entre attachement et psychosexualité ? La tendresse est-elle simplement une pulsion sexuelle inhibée quant au but ou autre chose ?
Qu’est-ce que la tendresse au regard du cadre psychanaly-tique et des dispositifs s’en inspirant ? Une hérésie ? Un mal nécessaire ? Une impasse ? Ou ne pourrait-elle pas constituer un terreau fertile à la base de tout travail s’étayant sur la rencontre et le déploiement des relations ?
LES AUTEURS : Drina Candilis-Huisman, Anne-Laurence Coopman, Sophie Cromphout, Françoise Davoine, David de Freitas Pereira, Marie de Hennezel, Raphaëlle de Menten, Bernard Golse, Damien Goor, Philippe Gutton, Christophe Janssen, Régine Prat, Karl-Leo Schwering, Laurent Tigrane Tovmassian, Julianna Vamos, Frédéric Worms.
Ils en parlent :
Ouvrage publié avec le soutien du Centre Chapelle-aux-Champs :